7- Univers de la série

19/07/2014 03:59

Les Rôdeurs :

Les rôdeurs de The Walking Dead sont des personnes humaines, affectées par une pandémie d'un virus 
« zombifiant », qualifié simplement de « virus » par les survivants, et ce tout au long de la série. Ils sont nommés de plusieurs façons : « les rôdeurs » ou « les marcheurs » la grande majorité du temps, mais aussi « les mordeurs » ou plus rarement les « geeks », en raison de leur peau très pâle ou grise. Dans la série, tout le monde est en fait contaminé par le « virus » et chacun se transformera après sa mort, cette dernière pouvant être simplement précipitée par une simple morsure de rôdeur.^
 
 
Dans une période aléatoire allant de quelques minutes à plus de huit heures après la mort d'une personne, une partie primaire du cerveau se réveille, donnant naissance à un rôdeur pourrissant ne cherchant qu'à se nourrir de créatures encore vivantes telle que de petits animaux comme des rats, des chats ou des oiseaux, avec cependant une très nette préférence pour la chair humaine fraîche. Les rôdeurs s'attaquent également à des animaux bien plus gros comme les biches ou les chevreuils. Bien qu'ils se déplacent relativement lentement et si un seul d'entre eux ne constitue pas toujours une menace mortelle, les choses se compliquent lorsque plusieurs individus se déplacent à la fois, en particulier dans des espaces clos ou confinés comme les maisons, les immeubles de bureaux ou les hôpitaux. Le rôdeur, n'ayant aucun instinct de survie apparent combiné au fait qu'une seule morsure de rôdeur soit fatale, fait que les regroupements d'individus peuvent être extrêmement dangereux et potentiellement mortels.
 
 
Les rôdeurs sont extrêmement plus résistants que les humains : ils restent éveillés peu importe les blessures subies excepté à la tête, que ce soient des estafilades par arme blanche, jusqu'à la perte d'un ou plusieurs membres. Ainsi, le tout premier rôdeur croisé dans la série par Rick a perdu ses deux jambes, ce qui ne l'empêche pas de ramper inlassablement vers le héros dans le but de le tuer. Seuls les tirs d'armes à feu qui pénètrent directement la boite crânienne ou les coups perforant cette dernière sont donc efficaces pour l'élimination des rôdeurs, le reste des actions offensives (empoisonnement, mutilations, coups et blessures aux membres) est presque toujours inutile sauf pour les ralentir ou les handicaper lourdement afin de les rendre inaptes à la poursuite des humains, mais cela ne les neutralise pas. De plus, trancher la tête d'un rôdeur ne le tue pas, la tête continuant à chercher à mordre les humains à sa portée.
 
Contrairement aux morts-vivants de George A. Romero, les rôdeurs de The Walking Dead font preuve d'une étonnante agilité bien qu'ils ne courent pas aussi vite que ceux du film L'Armée des morts, ils se détachent de l'archétype lent et maladroit des morts-vivants classiques par une capacité à avancer de manière relativement rapide et certains peuvent même courir plus ou moins vite (à une allure proche de celle d'un joggeur qui avancerait à une allure modérée) pour poursuivre des animaux, les humains ou leurs véhicules. Ils peuvent aussi tourner des poignées de porte et même ramper sous des obstacles s'ils sont attirés par quelque chose et plus particulièrement un humain.
 
En revanche, ils n'ont aucune organisation structurelle ou hiérarchique apparente et semblent même à peine conscients les uns des autres, mis à part lorsque l'un d'eux repère un humain et se met alors à grogner en se dirigeant vers lui par tous les moyens à sa disposition (course, marche, rampement) et selon son état physique.
De même, ils n'élaborent aucune stratégie intelligente pour piéger les humains ou se servir d'un élément extérieur pour arriver à les piéger, les attraper ou les dévorer : une simple barrière peut les tenir à distance des années durant si elle est suffisamment résistante, aucun rôdeur ne tentera jamais quoi que ce soit pour la contourner ou la détruire consciemment (une horde de dizaines d'individus peut faire plier une barricade sous son seul poids mais de manière inconsciente), sauf si un humain les en détourne par sa présence ou en faisant diversion.
Dès le début de la deuxième saison, il est possible d'entrevoir le mécanisme des « hordes » : plusieurs rôdeurs avançant dans la même direction, par exemple pour suivre un bruit ou une proie, en touchent plusieurs autres, qui à leur tour entraînent d'autres « rôdeurs » dans la même direction, jusqu'à former un groupe compact de plusieurs dizaines ou centaines d'individus ce qui les rend alors extrêmement dangereux, avançant sans relâche dans une même direction à moins qu'ils n'entendent un bruit qui les détourne de leur route ou qu'ils soient tués. Dès qu'un rôdeur change de direction à cause d'un quelconque événement, comme la détection d'une proie ou d'un obstacle, la horde fait de même.
 
Les rôdeurs sont très sensibles au bruit : toute perturbation les attire, car cela signifie qu'une proie potentielle se trouve à proximité de la zone. C'est pourquoi les survivants tentent au maximum de rester discrets en présence de rôdeurs et de les éliminer silencieusement, comme le fait Daryl avec son arbalète de chasse.
Ils attaquent les humains de façon primaire, cherchant à les saisir pour les dévorer, de préférence aux bras et aux épaules, à la main, au tendon d'Achille et au mollet. Ces parties du corps sont les plus simples à attaquer pour un rôdeur se jetant sur quelqu'un par l'avant, l'arrière ou encore en attrapant la jambe d'un humain par surprise au niveau du sol pour mordre le tendon ou le mollet.
 
Plusieurs rôdeurs peuvent submerger un humain isolé ou blessé qui succombera sous le nombre, une seule morsure suffisant à enclencher le processus de développement du virus, même si l'humain survit ensuite à la bagarre contre les rôdeurs.
Il existe également un mode d'attaque « secondaire » qui suit en quelque sorte le principe des mines antipersonnel : un rôdeur se trouve parfois inanimé dans un couloir ou un endroit de préférence calme, ayant donc l'apparence d'un cadavre tout à fait ordinaire, les yeux clos et ne bougeant pas. Or, si un humain se présente à proximité immédiate, soit moins de quelques mètres, le rôdeur va sortir de son état de « veille » pour dévorer la proie qui ne se méfie pas de ce corps en apparence mort et sans danger. C'est par ce procédé que Hershel perd sa jambe dans la prison, étant resté près d'un rôdeur qui semblait définitivement mort dans un couloir sombre.